"Nikola Akileus ne nous est pas inconnu : présent dans les Éditions Caméras Animales, il offre ici un disque mutantiste sous le nom d'Ichtyor Tides. [...] Le contenu est noir. Très ; quelque part il rejoint le cri bouche fermée d'un Serge Teyssot-Gay reprenant Georges Hyvernaud. Dans Ichtyor Tides, rien n'est fait pour danser. Les rythmes répétés (« BM »), un temps groovy (« PQRsux ») ne débouchent que sur les réflexes d'un corps agonisant. Lointains signes d'une vie créatrice masqués par les vents du drone (« Soreilles Guines ») ou occultée sous les saturations (« Acherno »). Étouffement progressif de la voix, psalmodiée pour feindre la vie. [...] Les parasites électroniques se lient avec des bruits d'animaux (« Wooise Perkage ») pour des ambiances de jungle post-exotiques. [...]"